| | Huile 1 L: 19000.00 | 397 connecté(es) � 23:18:32 |
| Société - eAttaque du 19 juillet 2011 contre la résidence présidentielle : l’accusé Jan Guilavogui accuse et nie tout La quatrième journée des débats de la Cour d’Assises de Conakry s’est déroulée ce vendredi 11 janvier, avec la comparution à la barre de l’accusé Jean Guilavogui. Il est poursuivi dans le cadre de l’attaque du domicile p ... |  | |
La quatrième journée des débats de la Cour d’Assises de Conakry s’est déroulée ce vendredi 11 janvier, avec la comparution à la barre de l’accusé Jean Guilavogui. Il est poursuivi dans le cadre de l’attaque du domicile privé du président Alpha Condé le 19 juillet 2011.
Agé de 26 ans et de profession menuisier, le prévenu Jean Guilavogui qui a un bras amputé est poursuivi pour « association de malfaiteur, assassinat, tentative d’assassinat, destruction d’édifice privé, détention d’arme illégale, consommation de drogue et de chanvre indien ». Cependant, il clame son innocence et nie en bloc les huit chefs d’accusation qui pèsent sur ses épaules.
Jean Guilavogui qui dit être entrainé dans cette affaire par son frère Emile Guilavogui dont le motif était d’aller chercher de l’argent, avance l’idée selon laquelle, il avait été demandé par un capitaine nommé Kéita de coopérer en acceptant de signer une liste qui comportait le nom du général Nouhou Thiam, du général Bachir, Dadis Camara, Cellou Dalein.
« Lorsque, j’étais sous perfusion, il y a un capitaine qui se nomme Kéita, Il avait une liste. Il m’a dit Jean : dis-moi la vérité, on va saisir les gens. Je lui ai répondu que ce que je sais, c’est ce que, je vais dire. Si c’est à cause de ça, je dois mourir, je vais mourir. Maintenant, il a fait sorti une liste. Je lui ai demandé c’est quoi cette liste ? Il me dit que si je signe cette liste, on va m’envoyer en Europe, à l’étranger. Et que si je refuse, il va m’emprisonner. Je lui ai dit d’accord, quelle est le contenu de la liste. Il m’a dit qu’il y a le nom du général Bachir, du général Nouhou Thiam, de Dalein. Je lui ai demandé par la suite si lui-même son nom figurait sur la liste. Il m’a répondu que non. Je lui ai demandé pourquoi son nom ne figure pas alors. Il m’a demandé si je ne veux pas signer et que c’est Dadis qui a donné de l’argent à Dalein pour faire le coup d’Etat. (…) Je lui ai dit que je refuse et que si je dois mourir, je mourrai », a fait savoir l’accusé.
Sarifou Barry