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Le blog de Aboubacar Fofana

Il s'agit d'un blog qui s'intéresse au devenir du continent Africain. D'où la prospective avant la proposition.

Dilapidation des deniers publics et discours pseudo révolutionnaires!

Les milliers de milliards de Gbagbo et Simone Quand on évoque leur colossale fortune, il se trouve des personnes, certaines naïves, d'autres de mauvaise foi, pour crier au dénigrement. Tellement ces deux-là ont su camoufler leur vrai visage aux Ivoiriens et ne laisser apparaître que le masque de gens ordinaires, voire austères.  Laurent Gbagbo n'a-t-il pas eu, souvent, le toupet d'affirmer, comme un défi " Je ne suis pas un homme d'argent. Je n'ai aucun compte à l'étranger et le seul dont je dispose est celui qui est à mon nom à la Société Générale à Cocody depuis toujours ". Il faut avouer que leur jeu, pendant des années, a bluffé les Ivoiriens. Et en observant les Gbagbo, beaucoup de se demander alors " Diable ! que font-ils donc de leur fortune, eux qui vivent si modestement ? " Mais en vérité, pour Simone, le constat se résume à un défaut d'élégance et de goût. Et la première Dame ne fait rien pour corriger son manque de classe. Quant à Laurent, en bon populiste, il a voulu désacraliser le pouvoir mais, mal lui en a pris. Il l'a plutôt déshabillé, incapable de se mettre dans la " tenue " de l'homme d'Etat qu'il était sensé incarner. Alors, plus intrigués que jamais, les Ivoiriens leur reposent cette lancinante question Simone et Laurent Gbagbo, où avez-vous mis notre patrimoine dérobé ? Pour y répondre, nous avons mené des investigations. Longues et complexes. Ici et à l'étranger. Le résultat est, à la fois, époustouflant et ahurissant. Enquête. 100 ? 1000 ? 2000 ? 3000 milliards de FCFA, voire plus ? Difficile, même pour les fins limiers des brigades financières occidentales d'évaluer avec précision la fortune amassée par l'ancien président et son épouse, durant les 10 ans passés au pouvoir. Bien qu'ils aient commencé à goûter aux délices de l'argent dès leurs premiers jours de Présidence en octobre 2000, Simone et Laurent Gbagbo, dont on se demande encore comment ils s'y sont pris pour financer la campagne présidentielle, un mois plus tôt, tellement ils étaient démunis, n'ont pas mis du temps à comprendre à quel point le pouvoir d'état et l'argent faisaient heureux ménage. Eux qui découvrent à peine ce que le mot milliard signifie, se lancent très vite dans une sorte " d'opération rattrapage ". Ainsi, dès la formation du nouveau gouvernement, après la présidentielle d'octobre 2000, de sombres tractations sont engagées, dans le secteur du café-cacao, autour du DuS (Droit unique de sortie - la taxe prélevée par kg de cacao exporté) avec les principales sociétés d'exportation. Mission : alimenter, en fonds dits de souveraineté, le nouveau président qui vient d'être " élu dans des conditions calamiteuses ", selon ses propres termes. Acteurs : le ministre de l'économie et des finances et celui de l'agriculture. Une partie de cette taxe (le DuS) qui est la première source de recettes de l'état, est " décalée " et recyclée dans une caisse noire par ceux-là mêmes, qui, hier dans l'opposition, accusaient Félix Houphouët-Boigny de piller les ressources des planteurs, à travers la CaISTaB, considérée alors comme sa caisse noire. Le régime Gbagbo se contentera de ces petites rapines pendant les 12 premiers mois de son mandat. Mais, là, il ne s'agissait que d'une simple mise en bouche. La saignée des entreprises publiques L'appétit venant en mangeant, le couple étend, très vite, ses tentacules aux entreprises publiques et parapubliques. Toutes les sociétés d'état sont désormais mises à contribution et leurs dirigeants, pour conserver leur poste, passent " au rapport ", hebdomadaire ou mensuel, selon les cas, à la résidence de Cocody. Ports d'Abidjan et de San Pedro, Sotra, Sir, Petroci, Gestoci, Sicogi, Lonaci, Douanes, Impôts, pour ne citer que celles-là. Aucune entreprise juteuse ne manque à l'appel. Les unes servent Monsieur le Président, les autres Madame la Première Dame et, bien plus tard, la seconde Première Dame, Nadiana Bamba. C'est ainsi que le directeur de la Sotra, Philippe Attey, manifestera un zèle particulier à apporter, chaque fin de semaine, une enveloppe consistante à la Première Dame (environ une dizaine de millions FCFA), pour le carburant du week-end et bien d'autres petits cadeaux. Cependant, Simone et Laurent Gbagbo réaliseront, très tôt, que l'argent gagné facilement, s'évapore aussi rapidement et, surtout, ne les met pas suffisamment à l'abri de la relative pauvreté dans laquelle ils ont vécu la majeure partie de leur vie d'opposants. Mais, c'est le choc du 19 septembre 2002 et ses conséquences politiques qui les réveilleront brutalement. Et leur rapport au pouvoir et à l'argent évoluera d'autant. Les achats d'armes seront un excellent prétexte pour brasser des centaines de milliards de FCFA, sorties hâtivement des caisses de l'état. Et la frénésie du gain facile s'empare alors du couple et de toute la sphère dirigeante qui gravite autour de lui. Le Temps du doute Au palais, en ce début de mars 2003, flotte une atmosphère de fin de règne. Déjà ? Évidemment ! Dès le retour de Laurent Gbagbo du sommet de Kléber qui a consacré les accords de Linas-Marcoussis, en France, plus rien ne sera comme avant. Le partage du pouvoir, scellé par ces accords, permet la mise sur pied d'un gouvernement de réconciliation nationale, avec à sa tête un Premier ministre aux pouvoirs élargis. Cette évolution politique, radicale en apparence, achève de convaincre le couple fantasque, mais aussi tous les barons de la refondation que, pour eux, l'heure avait sonnée d'assurer leurs arrières. A l'époque, peu d'entre eux vendaient encore cher la peau du régime. En dépit de nombreuses et violentes manifestations de soutien orchestrées par Charles Blé Goudé et ses " jeunes patriotes ", Laurent Gbagbo est apparu aux siens comme un roi sans couronne, et Simone, une tigresse blessée. Alors, l'enrichissement illicite prend des allures de mise à sacs du patrimoine et des ressources publiques, à un rythme incroyable. a titre d'exemple, le ministre de l'agriculture sortant, Sébastien Danon Djédjé, avant la passation de services, fait émettre un chèque d'un milliard FCFA en son nom par une des structures de la filière café-cacao. Les Ivoiriens se souviendront que c'est après la mise en place, en mars 2003, du gouvernement de réconciliation nationale dirigé par Seydou Elimane Diarra, que le pillage des deniers publics a connu son apogée. Laurent Gbagbo et son clan, malgré la nomination de ministres de l'opposition et des Forces nouvelles, gardent la haute main sur tous les établissements publics nationaux (epn) ainsi que les entreprises publiques. Dans le secteur du café-cacao, les ressources sont carrément détournées à coups de dizaines de milliards (voir le scandale de l'usine de Fulton, aux USA, les procès en cours contre les dirigeants de la filière, entre autres). Celles du pétrole ne sont même pas enregistrées au Budget de l'état. Tous les prétextes sont bons pour justifier l'injustifiable. Ainsi, le fameux budget de souveraineté est régulièrement et directement alimenté à partir des tuyaux abusivement branchés sur les recettes des Douanes et des Impôts, les fonds de certains projets, notamment le Sida, et les revenus de grandes entreprises d'état. Plus tard, quand il parviendra à stabiliser son pouvoir, à coups de manouvres spectaculaires, Laurent Gbagbo lâchera cette phrase devenue culte, véritable éloge à la corruption : " Si j'avais su qu'avec l'argent on pouvait acheter si facilement les hommes, je n'en aurais pas dépensé autant pour acheter des armes ". en 2003, la Sir, société ivoirienne de raffinage, dont le Conseil d'administration est dirigé par Laurent ottro Zirignon, oncle de l'ex-président, décaisse l'équivalent de deux millions d'euros pour monnayer les services de marabouts sénégalais et maliens, recrutés pour sauver le régime. Charité bien ordonnée commençant chez soi, M. ottro lui-même s'achètera, à la même époque, une plantation de cacao à Gagnoa, à 700 millions FCFA, payés cash. Depuis, ce dernier a fait des émules. A l'instar de Désiré asségnini Tagro, un des plus proches collaborateurs et confident très écouté du chef de l'état sortant. Cet ancien ministre de l'Intérieur, qui a fait son beurre dans les déchets toxiques (il a été le principal négociateur avec Transfigura, affréteur du Probo Koala), se présente en privé comme le plus grand planteur de Côte d'Ivoire. Et il a raison de l'affirmer Marcel Gossio, Bro Grébé Geneviève puisqu'il est parvenu à blanchir son argent sale dans le rachat et l'aménagement d'immenses plantations d'hévéa chez lui à Issia, dans le Centre-ouest et aussi dans le Sud-ouest du pays. Un patrimoine foncier qui s'étendrait sur près de 3000 ha. La jonction avec les milieux d'affaires mafieux Les chaudes alertes du 19 septembre et les soubresauts des accords de Linas-Marcoussis passés, l'expérience aidant, le couple présidentiel, qui a décidé de ne plus faire de cadeau aux Ivoiriens, fait évoluer sa méthode vers un système de remontée de fonds illicites mieux élaboré. Il étend ses tentacules au-delà de la zone publique. Certains opérateurs économiques, adeptes de l'argent facile, après avoir servi comme sinistres intermédiaires dans le trafic des armes, profiteront des moments de fragilité du régime pour pénétrer, durablement, les arcanes de la politique et consolider, ainsi, le pont entre le business sale et le pouvoir souillé. Parmi eux, les frères ezzédine, dont le plus célèbre se prénomme Ibrahim. En moins d'une décennie, ce dernier est passé du statut de simple grossiste de cigarettes et de marchandises diverses, à celui d'industriel qui rachète tout à tour de bras. Il a défrayé la chronique, en décembre dernier, pour avoir pris la tête d'un groupe d'hommes d'affaires d'origine libanaise, qui s'est donné pour mission de mobiliser assez d'argent frais (plusieurs dizaines de milliards) afin d'aider le régime Gbagbo à contourner les sanctions économiques de l'ueMoa et des institutions financières internationales. Dans toutes les filiales du groupe baptisé " Le carré d'or ", holding des ezzédine, toutes les transactions doivent se faire dorénavant en espèces sonnantes. Surtout pas de chèque, car le régime a besoin de sang.pardon, d'argent frais. Des instructions sont données à tous, employés, clients et partenaires. C'est le même groupe ezzédine qui s'est offert, en 2010, les imprimeries du groupe omaïs (Mici, embalci), celles de nady rayess (rotoci) et le photograveur Graficolor, pour 35 milliards de FCFA payés rubis sur l'ongle. A Ibrahim ezzédine et ses frères, les Gbagbo ont fait gagner de l'argent. Beaucoup d'argent. Notamment, en leur faisant bénéficier d'énormes avantages fiscaux et douaniers, au détriment d'une concurrence nationale dont les ténors sont réduits au rang de simples revendeurs. Par le raccourci de l'alliance avec le politique, ils sont devenus aujourd'hui les rois du riz et des pates alimentaires. Mais ils tirent également leur épingle du jeu dans la production de nombreuses autres biens consommés par les Ivoiriens tels que l'eau minérale (Céleste), les produits d'imprimerie (journaux, magazines, livres, emballages cartonnés, etc.). En retour, les ezzédine renvoient l'ascenseur, bourré de fric, aux Gbagbo. Échange de bons procédés. Plusieurs autres hommes d'affaires, Ivoiriens ou d'origine étrangère, gravitent depuis dix ans autour du couple Gbagbo et, prospèrent sous leur parapluie politique. Le plus célèbre des nationaux par ses acquisitions tonitruantes se nomme Charles Kader Goré, CKG. Spécialiste des coups fumants, ce " Golden boy de la refondation ", a pris, entre autres, le contrôle, il y a quelques années, de Chocodi, et de Yara (spécialiste des engrais). Outre CKG, on peut également citer Stéphane eholié dont les milieux d'affaires disent qu'il partage les dividendes de Simat (Transit maritime) avec la Première Dame. Chez les Gbagbo, la fortune est maintenant palpable. Cependant, une question se pose désormais : que faut-il en faire ? La question est d'autant plus cruciale pour le couple que, depuis l'éclatement de la crise du 19 septembre et la signature des accords de réconciliation, les fonds, privés ou publics, d'origine ivoirienne font l'objet de surveillance accrue en France et dans les états de l'union européenne. 2003-2008 : la période des acquisitions et des placements Simone, qui centralise la grande partie du butin, se charge de le recycler dans des acquisitions foncières et immobilières. Plusieurs propriétés privées sont rachetées à Abidjan et à Yamoussoukro. Dans la capitale économique, l'Institut de beauté d'Abidjan, IBa, plusieurs villas à Marcory résidentiel et en Zone 4, sont acquises. En 2007-2008, Simone, en compagnie d'autres proches, investit dans le Collège International de la Corniche. Dans la capitale politique, les hôtels Le Bonheur I et II s'ajoutent au patrimoine du couple. en 2003, Simone Gbagbo ouvre plusieurs comptes à Ecobank. Au mois de mai de la même année, elle dépose plusieurs chèques d'un montant total de 14 milliards FCFA dans les banques suisses Leumi et Hapoalim. D'autres fonds, aussi importants, sont déposés dans une agence suisse du Crédit lyonnais. Toujours en 2003, elle commissionne Géneviève Bro Grébé, qui dirigeait le ministère des Sports, pour déposer d'importants fonds sur un compte, ouvert en son nom, à la Société Générale à Paris, Boulevard Hausman. En novembre 2004, la Première Dame place la mirobolante somme de 100 millions d'euros dans un compte à la BFa, alors gérée par Charles Rabet. Aujourd'hui, cette banque ivoirienne dont le capital de 22.676.000.000 FCFA est détenu par l'état et des " porteurs privés nationaux " est sous le double contrôle de la fille de Simone Gbagbo, Mme appiah, qui en préside le Conseil d'administration et de son époux, M. appiah, le Directeur général. Les Ivoiriens seront certainement surpris de l'apprendre, mais leur ex-première Dame fait aussi dans le caritatif. En effet, Simone Gbagbo dirige une fondation fantôme qui porte son nom. Il y a deux ans environ, sur un compte de cette fondation, domicilié à l'île néerlandaise de Saint-Martin (un paradis fiscal dans les Antilles), elle a fait déposer 35 millions d'euro. Comme deux monstres insatiables, Simone et Laurent poursuivent le pillage des fonds publics. Des braquages qui feraient pâlir de jalousie Sia Popo, l'auteur du coup du siècle à la BCeao, agence nationale d'Abidjan. En effet, à partir de 2008, Marcellin Zahui, directeur général de la Caisse d'épargne et des chèques postaux, CeCP, réalise plusieurs placements au profit du couple en Angola. Concomitamment, d'autres patrons du public, comme Marcel Gossio, devenu spécialiste des transferts de fonds, opèrent impunément dans l'ombre. Des sommes faramineuses sont blanchies au Liban, Dans les pays du Golf, dans les Îles du Cap-Vert, et d'autres paradis fiscaux du même genre. et pourtant, rien de tout cela ne suffit, ni à assouvir la soif d'argent de l'ex-couple présidentiel dont le patrimoine mobilier et immobilier atteint des dimensions pharaoniques, ni à le rassurer. 2010 : il faut vite dissimuler Les élections approchent à grands pas et Simone et Laurent veulent laver plus blanc. Ils vont s'attacher les services de deux mafieux célèbres qui ont toujours été cités dans les coups fumants, au bord de la lagune ebrié : Nicolas Christophe achouche et Davy attia. Ces deux-là sont experts dans le blanchiment d'argent sale. Plusieurs transactions évaluées à des centaines de millions d'euro (plusieurs dizaines de milliards de FCFA) sont opérées en direction de paradis fiscaux sûrs. Ils assistent Simone à rendre plus mobiles ses avoirs financiers déposés sur des comptes en Europe, afin d'échapper à d'éventuels gels des avoirs, le cas échéant. Coup sur coup, des comptes sont ouverts à la Standard Chartered et à la Société Générale à Monaco où des fonds provenant, notamment de la lutte contre le Sida, sont virés. on ne le répétera jamais assez, derrière des apparences austères et une modestie plus feinte qui cache un manque de savoir-vivre évident, Simone et son mari souffrent le syndrome du nouveau riche : amasser le maximum pour ne plus retourner dans la pauvreté. Aux côtés des placements financiers, les acquisitions immobilières du couple, en Europe, sont tout aussi impressionnantes. en France, le couple fatal ivoirien a acquis deux appartements au 10, avenue Marceau. Curiosité dans l'affaire, ces deux appartements se trouvent à la même adresse que deux appartements offerts à l'époque par le président Félix Houphouët Boigny à sa compagne, la Togolaise dénommée la Paix et à sa sour, épouse du grand médiateur, Mathieu Ekra. Parjure présidentiel Aujourd'hui ce dernier fait partie des proches de Laurent Gbagbo et un de ses fils, Victor Ekra, (le présumé propriétaire de la rutilante May back) est l'un des intermédiaires du chef de l'état sortant dans le milieu des affaires. Laurent Gbagbo, qui a toujours nié avoir une propriété ou même un simple compte bancaire en dehors de la Côte d'Ivoire, en a ouvert un au Crédit Lyonnais de Londres sous le n° 003947091. Eh, oui ! C'est vérifiable. En outre, il s'est offert un appartement de grand luxe à l'avenue Foch, l'une des avenues les plus célèbres et les plus huppées de Paris. La facture a été payée sur les fonds du Port autonome d'Abidjan, par son ami, le très zélé Marcel Gossio qui, au passage, n'oublie pas de se servir. Le Directeur général du Port autonome d'Abidjan est lui aussi riche propriétaire immobilier ici en Côte d'Ivoire et dans quelques grandes capitales européennes, dont, cerise sur le gâteau, un luxueux appartement dans la riche commune de Neuilly-sur-Seine, à Paris. Le voisinage avec la grande bourgeoisie française ne dérange nullement la conscience de nos " socialistes tropicaux ". Toujours en France, le couple Gbagbo possède un patrimoine à Saint Paul de Vence. La transaction a été faite par l'entremise d'une société qatarie. Non loin de là, en Espagne, dans la cité balnéaire de Marbella, Simone et Laurent ont de quoi se la couler douce. Une vraie villa hollywoodienne porte leur griffe, pour une dolce Vita au bord de la Méditerranée. La vérité est que l'exercice du pouvoir d'état a accoutumé Simone et Laurent aux plaisirs qui en découlent. en 2007, le séjour de l'ex- Première Dame au bord du lac Lehmann, en Suisse à défrayer la chronique. En compagnie d'une vingtaine de personnes, elle s'est payé une cure de thalassothérapie dans une des stations thermales les plus chères d'Europe. En février 2010, son séjour d'un mois aux états unis d'Amérique a coûté au contribuable ivoirien la faramineuse somme de 580.000 $ (dollars), près de 300 millions de FCFA. Soit une moyenne journalière de frais de 10 millions de FCFA. Ces fonds ont été tirés des caisses de la présidence ivoirienne. Vous aurez noté que ce triste tableau ne prend en compte, ni les avoirs des enfants du couple, ni ceux des autres proches, de manière exhaustive. Pour évoquer les patrimoines de Paul Antoine Bohoun Bouabré, Kadet Bertin, Léon Emmanuel Monnet, Marcel Gossio, entre autres, il aurait fallu créer une encyclopédie des détournements. Les ultimes préparatifs pour l'exil Et maintenant ? Les carottes étant désormais cuites, pendant que son mari gagne du temps à travers des manouvres diplomatiques dilatoires, Simone passe le clair de son temps à voyager incognito pour déposer leurs objets de valeurs (des tableaux de Maître, des valises de bijoux, des documents compromettants, entre autres), dans des pays proches et amis. C'est ainsi que le mardi 04 janvier dernier et le jeudi 06, elle a pris un vol privé à destination du Cap-Vert, puis vers le Bénin. Partie lourdement chargée vers ces deux destinations, elle en est revenue, les mains presque vides. Que dire de plus ? Rien, sinon qu'il est temps que les Ivoiriens, tous les Ivoiriens, de toute sensibilité, sans distinction aucune, après avoir sanctionné dans les urnes le couple sangsue et le régime qu'il incarne, assument leur responsabilité, dans un sursaut historique et exécute l'ultime devoir qui leur reste : Mettre fin, au plus vite, à l'imposture des Gbagbo et leur clan. Trop, c'est trop ! Publié par LA MARÉE BLANCHE.
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