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Le blog de Aboubacar Fofana

Il s'agit d'un blog qui s'intéresse au devenir du continent Africain. D'où la prospective avant la proposition.

[REPORTAGE] Grèce: le premier bateau de migrants a quitté Chios pour la Turquie!

[REPORTAGE] Grèce: le premier bateau de migrants a quitté Chios pour la Turquie

Par RFIPublié le 04-04-2016 Modifié le 04-04-2016 à 13:35

Chaque migrant est accompagné d'un officier Frontex ou d'un policier grec. lesbos, 4 avril 2016.REUTERS/Giorgos Moutafis

Les opérations de renvoi des migrants en Turquie ont débuté ce 4 avril 2016, au départ des îlles de Lesbos et Chios en mer Egée. Chaque migrant était accompagné d'un officier de l'agence européenne des frontières, Frontex. Des représentants de la police grecque anti-émeute étaient également présents. Trois ferries ont levé l'ancre tôt dans la matinée, et ont accosté à Dikili en Turquie avec 202 passagers à bord, pour l'essentiel originaires du Pakistan et du Bangladesh.

Un catamaran rouge de la compagnie turque Erturk est arrivé un peu avant 6 heures et demie du matin alors que le soleil venait à peine de se lever sur le port de Chios. Soixante-six personnes ont été amenées en bus, rapporte notre envoyée spéciale sur l’île de Chios, Charlotte Stiévenard. Dimanche 3 avril, ces migrants ont été sortis du centre fermé, le hotspot de l'île, et ils ont passé la nuit dans l’ancien centre d’enregistrement au cœur de la ville de Chios.

A RE(LIRE) : Migrants en Grèce: entrée en vigueur de l’accord migratoire UE-Turquie

Les médias, pendant tout leur opération, ont été tenus à l’écart, même s'il était possible de voir les gens monter un par un, toujours accompagnés d’un policier grec ou d’un agent de Frontex. Certains étaient menottés, d'autres pas. Une heure et demie plus tard, le bateau est parti en direction de la ville de Dikili en Turquie.

L’opération s’est déroulée dans le calme sous les yeux des Syriens et des Pakistanais présents sur le port depuis maintenant trois jours. Ils disent avoir peur de la suite. Il n’y aura à priori aujourd’hui qu’un seul bateau de prévu au départ de Chios.

Ce sont 202 migrants (essentiellement des Pakistanais, des Bangladais, mais également deux Syriens) qui ont effectué ce 4 avril au matin la traversée d'une dizaine de milles seulement depuis les îles grecques de Lesbos et de Chios jusqu'à la Turquie.

La prise en charge en Turquie

Le gouverneur d'Izmir a confirmé le chiffre de 202 personnes arrivées depuis ce lundi matin à Dikili en provenance de l'île de Lesbos, rapporte notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette. Une fois sortis des bateaux, les migrants sont escortés chacun par un fonctionnaire, un policier de l'agence Frontex et sont pris en
charge, un à un toujours, par les autorités turques. Un processus assez long pour d'abord identifier et ensuite effectuer des examens médicaux pour chacun de ces migrants.

Ce sont essentiellement des hommes, et beaucoup de ces jeunes hommes ont l'air fatigués, voire en colère pour certains. Il y a très peu de femmes.

Ces réfugiés devraient être ensuite conduits vers des centres de détention, mais les autorités turques communiquent assez peu et ont recouvert de bâches le ponton où se trouvent les bateaux et les migrants. On a d'abord parlé d'un centre en construction à une cinquantaine de kilomètres de Dikili mais les réfugiés devraient finalement être transférés par autocar vers le centre de détention d'Edirne, au nord ouest du pays à la

frontière bulgare, avant d'être éventuellement rapatriés dans leur pays[REPORTAGE] Grèce: le premier bateau de migrants a quitté Chios pour la Turquie

Par RFIPublié le 04-04-2016 Modifié le 04-04-2016 à 13:35

Chaque migrant est accompagné d'un officier Frontex ou d'un policier grec. lesbos, 4 avril 2016.REUTERS/Giorgos Moutafis

Les opérations de renvoi des migrants en Turquie ont débuté ce 4 avril 2016, au départ des îlles de Lesbos et Chios en mer Egée. Chaque migrant était accompagné d'un officier de l'agence européenne des frontières, Frontex. Des représentants de la police grecque anti-émeute étaient également présents. Trois ferries ont levé l'ancre tôt dans la matinée, et ont accosté à Dikili en Turquie avec 202 passagers à bord, pour l'essentiel originaires du Pakistan et du Bangladesh.

Un catamaran rouge de la compagnie turque Erturk est arrivé un peu avant 6 heures et demie du matin alors que le soleil venait à peine de se lever sur le port de Chios. Soixante-six personnes ont été amenées en bus, rapporte notre envoyée spéciale sur l’île de Chios, Charlotte Stiévenard. Dimanche 3 avril, ces migrants ont été sortis du centre fermé, le hotspot de l'île, et ils ont passé la nuit dans l’ancien centre d’enregistrement au cœur de la ville de Chios.

A RE(LIRE) : Migrants en Grèce: entrée en vigueur de l’accord migratoire UE-Turquie

Les médias, pendant tout leur opération, ont été tenus à l’écart, même s'il était possible de voir les gens monter un par un, toujours accompagnés d’un policier grec ou d’un agent de Frontex. Certains étaient menottés, d'autres pas. Une heure et demie plus tard, le bateau est parti en direction de la ville de Dikili en Turquie.

L’opération s’est déroulée dans le calme sous les yeux des Syriens et des Pakistanais présents sur le port depuis maintenant trois jours. Ils disent avoir peur de la suite. Il n’y aura à priori aujourd’hui qu’un seul bateau de prévu au départ de Chios.

Ce sont 202 migrants (essentiellement des Pakistanais, des Bangladais, mais également deux Syriens) qui ont effectué ce 4 avril au matin la traversée d'une dizaine de milles seulement depuis les îles grecques de Lesbos et de Chios jusqu'à la Turquie.

La prise en charge en Turquie

Le gouverneur d'Izmir a confirmé le chiffre de 202 personnes arrivées depuis ce lundi matin à Dikili en provenance de l'île de Lesbos, rapporte notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette. Une fois sortis des bateaux, les migrants sont escortés chacun par un fonctionnaire, un policier de l'agence Frontex et sont pris en
charge, un à un toujours, par les autorités turques. Un processus assez long pour d'abord identifier et ensuite effectuer des examens médicaux pour chacun de ces migrants.

Ce sont essentiellement des hommes, et beaucoup de ces jeunes hommes ont l'air fatigués, voire en colère pour certains. Il y a très peu de femmes.

Ces réfugiés devraient être ensuite conduits vers des centres de détention, mais les autorités turques communiquent assez peu et ont recouvert de bâches le ponton où se trouvent les bateaux et les migrants. On a d'abord parlé d'un centre en construction à une cinquantaine de kilomètres de Dikili mais les réfugiés devraient finalement être transférés par autocar vers le centre de détention d'Edirne, au nord ouest du pays à la
frontière bulgare, avant d'être éventuellement rapatriés dans leur pays

Par RFIPublié le 04-04-2016 Modifié le 04-04-2016 à 13:35

Chaque migrant est accompagné d'un officier Frontex ou d'un policier grec. lesbos, 4 avril 2016.REUTERS/Giorgos Moutafis

Les opérations de renvoi des migrants en Turquie ont débuté ce 4 avril 2016, au départ des îlles de Lesbos et Chios en mer Egée. Chaque migrant était accompagné d'un officier de l'agence européenne des frontières, Frontex. Des représentants de la police grecque anti-émeute étaient également présents. Trois ferries ont levé l'ancre tôt dans la matinée, et ont accosté à Dikili en Turquie avec 202 passagers à bord, pour l'essentiel originaires du Pakistan et du Bangladesh.

Un catamaran rouge de la compagnie turque Erturk est arrivé un peu avant 6 heures et demie du matin alors que le soleil venait à peine de se lever sur le port de Chios. Soixante-six personnes ont été amenées en bus, rapporte notre envoyée spéciale sur l’île de Chios, Charlotte Stiévenard. Dimanche 3 avril, ces migrants ont été sortis du centre fermé, le hotspot de l'île, et ils ont passé la nuit dans l’ancien centre d’enregistrement au cœur de la ville de Chios.

A RE(LIRE) : Migrants en Grèce: entrée en vigueur de l’accord migratoire UE-Turquie

Les médias, pendant tout leur opération, ont été tenus à l’écart, même s'il était possible de voir les gens monter un par un, toujours accompagnés d’un policier grec ou d’un agent de Frontex. Certains étaient menottés, d'autres pas. Une heure et demie plus tard, le bateau est parti en direction de la ville de Dikili en Turquie.

L’opération s’est déroulée dans le calme sous les yeux des Syriens et des Pakistanais présents sur le port depuis maintenant trois jours. Ils disent avoir peur de la suite. Il n’y aura à priori aujourd’hui qu’un seul bateau de prévu au départ de Chios.

Ce sont 202 migrants (essentiellement des Pakistanais, des Bangladais, mais également deux Syriens) qui ont effectué ce 4 avril au matin la traversée d'une dizaine de milles seulement depuis les îles grecques de Lesbos et de Chios jusqu'à la Turquie.

La prise en charge en Turquie

Le gouverneur d'Izmir a confirmé le chiffre de 202 personnes arrivées depuis ce lundi matin à Dikili en provenance de l'île de Lesbos, rapporte notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette. Une fois sortis des bateaux, les migrants sont escortés chacun par un fonctionnaire, un policier de l'agence Frontex et sont pris en
charge, un à un toujours, par les autorités turques. Un processus assez long pour d'abord identifier et ensuite effectuer des examens médicaux pour chacun de ces migrants.

Ce sont essentiellement des hommes, et beaucoup de ces jeunes hommes ont l'air fatigués, voire en colère pour certains. Il y a très peu de femmes.

Ces réfugiés devraient être ensuite conduits vers des centres de détention, mais les autorités turques communiquent assez peu et ont recouvert de bâches le ponton où se trouvent les bateaux et les migrants. On a d'abord parlé d'un centre en construction à une cinquantaine de kilomètres de Dikili mais les réfugiés devraient finalement être transférés par autocar vers le centre de détention d'Edirne, au nord ouest du pays à la
frontière bulgare, avant d'être éventuellement rapatriés dans leur pays

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